Wednesday, July 04, 2007

Tous ceux qui dessinent doivent ressentir ça plus ou moins fréquemment.
Il y a toujours un moment où on lève le crayon, on regarde, et on s'enerve.

On ne supporte plus son trait.
Comme on ne supporte plus son corps dans la glace.
Ou comme quand l'être aimé devient en une seconde la personne que vous détestez le plus au monde. On a envie d'en rire et d'en pleurer, c'est insupportable et futile, on passe d'une colère froide à une honte qui empourpre les joues...

je suppose que c'est un sentiment partagé par tous ceux qui dessinent pour vivre ou pour le plaisir, en tout cas de manière régulière.

19 comments:

Anonymous said...

tiens, j'ai eu ca pas plus tard qu'hier^^

Anonymous said...

Non petit!... si tu doutes de tes pouvoirs, tu donnes du pouvoir à tes doutes!

Anonymous said...

ooooooooooooh oui...

Jon Lankry said...

bah alors yves, un petit coup de barre?? marathon t'exploite?? Moi je connais la solution...il faut changer de crayons, parce qu en fait le crayon qui te fait mal dessiné, et bah en fait c'est de sa faute à lui, donc en fait il t'en faut un nouveau... voilà voilà :p

Barth said...

c'est la que les potes sont la... mais les vrais hein, pas ceux qui font des remarques sur tes pieds luckyluke pour t'enfoncer un peu plus.

Anonymous said...

Ça m'a déjà fait ça à moi aussi.
(Mais c'est pas la faute au dessin en particulier.)
C'est un peu tous les petits trucs qui s'accumulent... et avec la FATIGUE et le STRESS, beh on supporte plus rien !
Faut arriver à relativiser mais evidemment, c'est plus facile à dire qu'à faire quand on est dans cet état.
En tous cas, ne doute pas de ton dessin. Il est sublime ! Tu es mon modèle !

Ben Fiquet said...

genre.... mais genre

oui c'est la vie et çà arrive à tout le monde... so what???

Anonymous said...

I agree sir.
C'est bien le genre de trucs qui m'arrive tout le temps.

Anonymous said...

Dessine des boobs, ca detend.

Mais alors des gros, hein.

Anonymous said...

Oué mon pépère...
Sans vouloir inquiéter quiconque ni faire de généralité puisque je ne vais évoquer que mon expérience perso: plus ça va, plus on vieillit, plus ces périodes sont longues.

... là, j'en suis à 5 mois et malgré quelques éclairs de désir dessinatoire, pas grand-chose à quoi me raccrocher.
Bref: ça fait bien chier.

Fabien said...

ah non, tous les dessinateurs se posent pas ce genre de question, et c'est là que ça devient préocupant...

Le doute c'est noble... mais c'est chiant...

En tout cas, ton blog, c'est la classe, et ton trait, y'a de la vie dedans.
J'ai hâte de voir tes épisodes MBC ! (oublions TG...)
++

Anonymous said...

Huhuhu... Balak fait son Joël...

Finalement, tout arrive.

mylydy said...

ah ça me rappelle ce bouquin de throndeim je crois, sur les dessinateurs qui vieillissent mal. genre gotlib, franquin et tout.

sauf que c un peu tot là, t'as encore des choses a faire et a donner!
allez hop on se sort les doigts




bon ok ça m'arrive aussi tout le temps -_-




putain c quoi cette therapie de groupe là c naze hehe

Anonymous said...

Hey mélodie, 'est pas naze c'est un problème existentiel ^^

Et t'inquiete ca passera c'est arrive c'est par fluctuation

Anonymous said...

Ah!
mais ça va pas du tout là...

Pas plus tard que l'autre fois on discutait avec Professeur Cheveux qui était en train de faire un petit layout de shower scene... on se demandait ce qu'aurait fait Maître Balak dans cette situation. On se disait que peut être si on t'appelait au secours assez fort tu surgirais des faux plafonds tel un ninja, pour nous éclairer de ta sagesse ancestrale en nous infligeant une leçon en seulement 7 traits. Puis ta mission accomplie, tu aurais disparu aussitôt dans un nuage de fumée sans même attendre un remerciement.

mitch

Anonymous said...

En fait non, ça arrive pas forcément à tout le monde, y'a des gens qui dessinent du caca qui se posent jamais de question (enfin quasi, faut pas déconner non plus) genreeeeuuuuuh... moi.

Anonymous said...

très classe tout ca.
l'angoisse de dessineu t'est salutaire fo croire

Aymeric said...

J'ai ce problème, mais quand j'écris. J'écris sans m'arrêter, j'adore, je me relis une fois, deux fois, trois fois, et puis ça ne me plait plus, je déchire et je jette...

Polyminthe said...

oh que oui....